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Thibaut Pinot a pris la 33è place hier de la première étape, longue de 183 kilomètres, du Tour du Limousin. Le cycliste haut-saônois, qui faisait son grand retour à la compétition après quatre mois d’absence a terminé avec le peloton. Il s’est dit satisfait de sa course et de ses sensations à l’arrivée. La compétition se poursuit ce mercredi avec une deuxième étape de 172 kilomètres.

La prise de position d’Anne Vignot a beaucoup fait réagir. Parfois durement, très durement même. Dans un tweet, la Maire de Besançon s’est dit prête à accueillir dans la cité comtoise, des Afghanes et des Afghans. Cette démarche s’inscrit dans un élan de solidarité lancé par les maires écologistes de plusieurs villes françaises. Déterminée et campée sur ses positions, Anne Vignot fait savoir à celles et ceux qui réagissent à ses propos qu’elle continuera d’appliquer ses valeurs humaines dans son action politique. Mme Vignot pense à ces femmes et ces hommes qui vivent une véritable détresse et sont confrontés à une véritable violence.

Un pays avec des valeurs humanistes

Anne Vignot rappelle qu’en pleine guerre, en pleine occupation, la France a bénéficié de l’aide et du soutien de nombreux pays. « Nous avons été heureux de bénéficier de cette aide. Certains ont pu aller se réfugier aux Etats-Unis ou dans d’autres pays Â» explique l’édile bisontine. Une réunion s’est encore tenue ce mardi à Besançon pour organiser cet éventuel accueil, afin qu’il se déroule dans les meilleures conditions.

L'interview de la rédaction

Entre le 16 et le 17 août dernier, les policiers bisontins ont interpellé trois individus qui venaient de jeter des colis par-dessus le mur d’enceinte de la maison d’arrêt de Besançon.

Deux d’entre eux sont originaires du Valdahon. Le troisième est bisontin. Ces jeunes hommes sont âgés de 16, 20 et 30 ans. L’un d’eux ne sera pas inquiété. Les deux autres seront présentés ce mercredi devant un magistrat.

Quelle histoire ! Une femme s’est inquiétée mardi matin lorsqu’elle a vu revenir son compagnon, ivre, après une soirée passée avec un ami sur le site de la Malmaison sur les hauteurs de Pontarlier.

Affolée et surprise, et ne pouvant pas obtenir d’information de son concubin, très alcoolisé, elle a composé le 17. Elle s’est également rendue sur les lieux, ou elle a découvert le pantalon du jeune homme de 27 ans et une chaussure. Finalement, le disparu a été retrouvé sain et sauf dans un chalet, avec quelques restes d’alcool dans le sang. Tout est bien qui finit bien.  

En cette période de fermeture, où le Musée de la Résistance et de la Déportation fait peau neuve à la Citadelle, le site bisontin en profite pour lancer un appel auprès des donateurs. L’objectif est de toucher les chaumières franc-comtoises qui auraient des trésors cachés ou connus et qui pourraient venir enrichir la collection.

Vincent Briand, attaché de conservation au Musée de la Résistance et de la Déportation, le sait très bien : « Il existe un tas de fonds, d’archives, d’objets qui sont parfois en déshérence et en danger Â». C’est la raison pour laquelle il lance cette grande collecte régionale. Il rappelle que certains documents, qui peuvent avoir des valeurs affectives, sont d’une très grande richesse historique. Il est fait allusion par exemple aux carnets de correspondance qui contiennent de précieuses informations et témoignages sur la vie des détenus et autres soldats engagés dans le conflit de la Seconde Guerre Mondiale.

L'interview de la rédaction

 

Sensibiliser le grand public

Pour informer le grand public sur l’importance de ces documents et autres objets en sa possession, qu’il pourrait jeter ou mettre de côté, pensant qu’ils ne sont pas dignes d’intérêt, sans valeur ou intimes, le Musée de la Résistance et de la Déportation a mis en place une exposition itinérante « la collecte 39-45 Â». Elle est actuellement visible à l’hôtel de Ville de Besançon. D’autres lieux bisontins et franc-comtois l’accueilleront prochainement.

Il est également possible de joindre le musée au 03.81.87.83.12 ou Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

Ce mardi après-midi, les sapeurs-pompiers ont porté secours à un adolescent de 15 ans, de nationalité hollandaise, en difficulté sur la via-ferrata, sur sa partie noire, à Ornans. Les spécialistes du groupe d’interventions héliportées, à bord de Dragon 25, ont hélitreuillé la victime. Après avoir été examiné, le jeune homme a été laissé sur place.

Deux interventions notoires des sapeurs-pompiers du Jura sont à noter cet après-midi. Vers 15h, les secours sont tout d’abord intervenus à Bourg de Sirod, au lieu-dit « rocher des graviers Â»  pour un accident de randonnée. Une heure plus tard, les soldats du feu ont été appelés pour un feu dans un bâtiment annexe d’une boucherie en zone industrielle à Poligny. Deux lances ont été établies par les secours.

Ce samedi 21 août et le 25 septembre, le Musée de la Résistance et de la Déportation de Besançon et Alexandre Cailler, guide conférencier,  proposeront une balade à vélo sur les traces d’Henri Fertet et du groupe Guy Moquet. Au départ de Besançon et de l’église de Velotte, quartier dans lequel le jeune résistant vivait et était scolarisé,  le parcours rejoindra Avanne-Aveney, après un trajet d’une douzaine de kilomètres.

A travers cette initiative, Vincent Briand, attaché de conservation au Musée de la Résistance et de la Déportation, et Alexandre Cailler ont envie de « faire découvrir autrement l’une des pages de notre histoire et de faire cette sensibilisation ailleurs que dans les murs de la citadelle Â». Il faut bien avouer que la fermeture du musée bisontin, en raison des travaux de réhabilitation en cours, ont précipité les choses. De plus, Alexandre Cailler montre, chaque année dans le Haut-Doubs, tout son savoir en la matière. Effectivement, le jeune homme propose une initiative identique dans le secteur du Mont Châteleu, en évoquant un autre résistant, Michel Hollard.

S’adresser aussi à un autre public

Cette balade thématique se déroulera à vélo. Un choix qui permet d’une part de s’adresser à un autre public, mais également de plonger pleinement les participants dans cette période de notre histoire contemporaine, ou le vélo était le moyen de déplacement les plus utilisé. « On pourra ainsi mieux s’immerger dans le contexte de l’époque et apprécier les distances, les obstacles et l’ambiance Â» ajoute le guide conférencier. Une première initiative pour le Musée bisontin, qui entend bien poursuivre dans cette même dynamique à l’occasion d’autres évènements.

L'interview de la rédaction / Vincent Briand et Alexandre Cailler

Infos pratiques : Tarif : 7 euros par personne. Durée : 2 heures environ. Réservation en ligne : https://bit.ly/parcoursHenriFertet